Background: In older adults, the use of antipsychotics to treat delirium or the behavioural and psychological symptoms of dementia is potentially inappropriate and may be associated with adverse effects. Antipsychotics newly initiated in hospital may be inadvertently continued after discharge. In the Saskatchewan Health Authority (SHA) – Regina area, the frequency and duration of antipsychotic continuation for older adults after initiation during a hospital stay is unknown.
Objectives: To describe potentially inappropriate antipsychotic use in older adults after discharge from hospital, specifically rates of postdischarge antipsychotic therapy after initiation in hospital and continuation up to 180 days after discharge; prescribing regimens used; risk factors associated with continuation; pharmacist involvement; and plans for antipsychotic discontinuation, tapering, and/or follow-up.
Methods: This retrospective chart review included inpatients 65 years of age or older who were discharged from medicine units at SHA – Regina area hospitals between September 30, 2021, and June 28, 2022. Outpatient dispensing histories were also gathered.
Results: Of the 189 patients included in the analysis, 60 (31.7%) had continuation of antipsychotic therapy at discharge. Of these, 48 (80.0%), 33 (55.0%), and 24 (40.0%) had continuation of antipsychotic therapy at 30, 90, and 180 days after discharge, respectively. Of the patients with continuing antipsychotic therapy, 53 (88.3%) were 75 years of age or older, and 9 (15.0%) had documentation of an outpatient antipsychotic follow-up plan.
Conclusions: Postdischarge continuation of antipsychotics was similar to that reported in the literature. Patients continued on antipsychotics after discharge were at a greater than 50% risk of continuation at 90 days and were unlikely to have a follow-up plan. Future quality improvement efforts should include standardized prioritization of medication reviews, documentation of indications, and regular reassessment of therapy.
Keywords: antipsychotics, older adults, delirium, dementia, behavioural and psychological symptoms of dementia, prescribing
RÉSUMÉContexte : Chez les personnes âgées, l’utilisation d’antipsychotiques pour traiter le délire ou les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence est potentiellement inappropriée et associée à des effets indésirables. Le traitement antipsychotique initié à l’hôpital pourrait se poursuivre par inadvertance après le congé. Dans la région de Regina de la Saskatchewan Health Authority (SHA), la fréquence et la durée du maintien d’antipsychotiques chez les personnes âgées après l’initiation au cours d’un séjour à l’hôpital sont inconnues.
Objectifs : Décrire l’utilisation potentiellement inappropriée d’antipsychotiques chez les personnes âgées après le congé de l’hôpital, en particulier les taux de traitement antipsychotique initié à l’hôpital qui continue après le congé et son maintien jusqu’à 180 jours après le congé; les schémas de prescription utilisés; les facteurs de risque associés au maintien; l’implication du pharmacien; et les plans visant à arrêter, réduire progressivement et/ou à faire le suivi de la prise d’antipsychotiques.
Méthodologie : Cet examen rétrospectif des dossiers comprenait des patients hospitalisés âgés d’au moins 65 ans qui étaient sortis des unités de médecine d’hôpitaux de la région de Regina de la SHA entre le 30 septembre 2021 et le 28 juin 2022. Les historiques de délivrance en ambulatoire ont également été recueillis.
Résultats : Sur les 189 patients inclus dans l’analyse, 60 (31,7 %) ont continué leur traitement antipsychotique au moment du congé. Parmi eux, 48 (80,0 %), 33 (55,0 %) et 24 (40,0 %) continuaient leur traitement antipsychotique à 30, 90 et 180 jours après leur congé, respectivement. Parmi les patients recevant un traitement antipsychotique continu, 53 (88,3 %) étaient âgés d’au moins 75 ans et 9 (15,0 %) avaient un plan de suivi antipsychotique ambulatoire.
Conclusions : Le maintien des antipsychotiques après le congé était similaire à celui rapporté dans la littérature. Les patients qui continuaient à prendre des antipsychotiques après leur congé couraient un risque supérieur à 50 % de continuer à 90 jours et étaient peu susceptibles de disposer d’un plan de suivi. Les futurs efforts d’amélioration de la qualité devraient comprendre une priorisation standardisée des examens des médicaments, la documentation des indications et une réévaluation régulière du traitement.
Mots-clés: antipsychotiques, personnes âgées, délire, démence, symptômes comportementaux et psychologiques de la démence, prescription
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